Effacez tout, oubliez tout. Tout ce que j’ai pu écrire avant. Notamment les approches psychologiques et littéraires qui sont obsolètes car, ça y est, on a trouvé. Oui. Tout n’est que chimique. Découvertes dans les années 50 mais véritablement cernées depuis 20 ans, les endorphines expliquent tout. Tout. Les endorphines sont des protéines sécrétées par le cerveau et font office d’analgésique voire de stupéfiant. Son nom vient de la contraction de morphine endogène. C’est la drogue autoproduite du bonheur. Elle est engendrée lors d’un effort prolongé comme le sport. Elle est présente après l’accouchement, durant la torture des suppliciés, on subodore même que c’est ce long tunnel blanc que l’on voit lors des EMI (expérience de Mort Imminente) et, vous l’avez compris, c’est que ce qui permet aux masochistes d’atteindre le subspace.
3 Commentaires
Néologisme bdsm Je vais me faire plaisir à nourrir ma nature de créatif et inventer un nouveau terme pour le bdsm : le domantisme. Contraction de dominant et romantisme. C’est une espèce de blaireau qui ne peut s’empêcher d’aimer affreusement les femmes qu’il soumet. Un dominant époustouflé par la sensualité, le lâcher-prise, la force d’une soumise qui s’offre. Ainsi, n’ayant pas finit de traiter ses problèmes d’ego, ni atteint un stoïcisme nécessaire, il oscille entre amour et domination. Le domantique n’est pas sadique. Il est touché par les affectations du romantisme et les questionnements sur le sens du bdsm dans l’Univers tout en écoutant, caressant, laissant agir sa bête intérieure et ses pulsions. Pour donner une image, c’est un gorille des montagnes : 300 kg de muscle, des canines puissantes et pourtant herbivore. Je me fais rire tout seul avec mes élucubrations. Tout cela pour réintroduire un texte écrit il y a longtemps. Un flashback donc, écrit à l’aube de l’émergence du dominant/domantique, toujours à la recherche de lui-même. Je précise donc que ce texte n’est pas à propos de ma magnifique soumise actuelle. Tout va bien de côté-là. SSC : certains n’ont que ce mot à la bouche. Comme s’il pouvait tout expliquer, tout résumer. A force de réduire et vulgariser, la pratique BDSM perd son sens et n’encourage pas à une réflexion de fond et à l’expérimentation. Je ne suis pas contre le terme SSC, mais très critique envers ceux qui pensent que c’est la seule et sacro-sainte règle qui explique tout.
Toujours avec du second degré à divers étages, voici un petit exercice de rhétorique... Selon Hegel, dans la dialectique du maître et de l’esclave, il n’y a que l’esclave qui évolue. Peut-être faut-il expliquer pourquoi. Il serait prétentieux, en un seul article, de résumer la philosophie d’Hegel. Non seulement je n’ai pas le bagage intellectuel pour ce faire (on s’attaque à Hegel à la cinquième année de philo en université) mais, en plus, il faudrait aussi évoquer Levinas et Kant qui s’opposent aux conclusions d’Hegel. Je vais donc simplement tenter une réflexion sur ce simple thème. Tout d’abord l’écrit d’Hegel, malgré son titre, ne traite pas en premier lieu de l’esclavagisme mais de la lutte de deux personnes pour la reconnaissance. Une analyse dont l’analogie s’adapte au bdsm autant qu’aux relations sociales. C'est avec une grande joie que je vous annonce la ré-ouverture du blog de ma soumise avec un nouveau titre : gwen, une soumise presque parfaite.
Nous avons travaillé quelques semaines pour que son site nous satisfasse. J'ai voulu qu'elle trouve une accroche attirante. Après des heures de brainstorming (voire des jours), elle est arrivée à cette proposition qui me semble adéquate. Des idées de thème de rencontre d'ailleurs vont découler de ce titre... J'ai réalisé le logo et la mise en page. Le site évoluera au fil des jours. Vous trouverez ses anciens textes et bien évidemment des nouveaux. Certains billets se répondent d'elle à moi. Le but est de raconter nos aventures avec la vision de chacun. Si vous constatez un bug, n'hésitez pas à me le faire savoir. Et n'hésitez pas à l'encourager et poster des commentaires. Bonne lecture Ethan Cet été 2018, nous sommes sortis en club ayant pour thème le BDSM. Ce fut une première pour moi et ma soumise. Il fallait bien se confronter un jour à la réalité des autres. Ce weekend ci, notre rencontre se fait sur Lyon. J’ai cherché toutes les soirées. Je jette mon dévolue sur la Krypte qui est la partie underground de l’Oasis, un sauna tendance gay. Après être sortie en club libertin, il m’a paru plus indiqué de fréquenter la communauté LGBT+ que celle des libertins. |
Auteur
Ethan, adepte du BDSM, dominant, explorant une philosophie humaniste au travers d'une pratique socialement en marge. Archives
Novembre 2023
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