Vous avez dit trio ? Ne quittez pas, ….Le thème du « trio HHF » est apparu comme un défi de la part de ma soumise. Trio HHF, terme certes vulgaire mais explicite. Regardons les choses en face : une réelle difficulté pour moi à la base. Pour deux raisons : mon côté mâle alpha me pousse à vouloir égorger toute autre porteur de gonnades à moins d’un mètre qui lorgnerait sur ma soumise. Et seconde raison : l’appartenance (réciproque) ne m’incline guère au partage. Oui, c’est de la jalousie, de la peur issue d’un monde vanille que j’ai vécu longtemps. Des réflexes d’un autre âge difficiles à dépasser. Mais ce sont des symptômes précis qu’il est possible de prendre à bras le corps et d’affronter. A noter cependant que j’ai une profonde addiction pour le trio FFH et j’ai eu la chance de le pratiquer assidument. Je pourrais en parler des heures. Mais pour résumer, c’est pour moi la forme la plus aboutie pour quasiment toutes les options possibles. La sensualité tout d’abord. Celle de deux femmes entre elles est inégalable. Ensuite, si on ajoute la dimension du BDSM, les possibilités là aussi regorgent de moments intenses. Soumise/domina/dominant. 2 soumises/un dominant. Et vous ajoutez ensuite les options : simple voyeurisme, bondage, impact, discipline, exhibition, dépassement de limite, débutante, expérimentée, exploration. Toutes ces magnifiques possibilités me font littéralement exploser la tête. Ainsi j’ai déjà mis à l’épreuve ma soumise sur la rencontre à trois avec une domina qui souhaitait explorer sa soumission et approfondir la bisexualité. Une conjonction un peu compliquée car, une fois de plus, je m’étais précipité dans l'organisation et il a fallu gérer en temps réel les désidératas de tous et nous avons dû nous confronter à quelques obstacles. Je pars du postulat naïf où je dis « nous sommes tous des humains avec de bonnes intentions. Nul besoin de se heurter ». Et de l’autre côté, je suis aussi une tête brulée qui sait qu’il faut affronter les choses pour se dépasser et apprendre. Carpe Diem disait le poète. Mais le moment n’est pas toujours de cueillir une rose perlée de la rosée du matin. Quelquefois, c’est accepter les défis et se faire chahuter pour vivre plus fort, expérimenter et en tirer les leçons. Je garde d’excellents souvenirs de ce trio FFH. Quelques petits regrets. Un étant que la domina en question est en froid avec moi depuis, alors que je la tiens en haute estime. Pas sûr que je comprenne véritablement pourquoi. Un autre gros regret : ma petite Gwendoline qui a essuyé pas mal d'épreuves durant ce moment et qui a réussit à tenir le coup et se dépasser. J’ai ma part de responsabilité qui m’amène à la conclusion : toujours prévoir, proposer clairement les choses sans ambiguïté. Libre à chacun de se positionner. Chose que je n’ai pas bien faite apparemment. Le « on est tous des adultes » ne fonctionne pas avec l’option « oui mais il y a deux femmes qui ne se connaissent pas dans la pièce » (note : machisme surannée en second degrés bien évidement). Alors, gérer une domina avec son caractère trempé qui veut explorer la soumission tout en dirigeant une soumise non bi avec qui je débutais une relation…Mouais, j’ai certainement été un chouïa optimiste. Avec le recul, personne n’est mort. On a tous repoussé des limites… Et j’ai envie de dire : si nous n’avions que ce genre de problème dans la vie, nous n’aurions pas de problème. Je crois que je tiens des propos liminaires beaucoup trop longs. Alors que vous bavez d’impatience sur un moment précis : celui ou ma soumise à une queue dans la bouche et l’autre dans la chatte. Pfff, obsédés que vous êtes. Mais j’aime bien ménager le suce-pens. ...Nous recherchons votre correspondant...Donc… Est apparu dans nos discours avec ma soumise que je devais aussi consentir au trio HHF. Elle l’avait lancé pour se venger un peu de l’expérience FFH susnommée car elle souhaitait me faire ressentir la douleur de la présence d’une tierce personne du même sexe. J’avais travaillé mentalement sur cette possibilité et ce n’était pas la première fois que je me retrouvais à « plusieurs ». En mode libertinage impromptu et même en mode bdsm. De plus, l’épisode de la Krypte, un mois plus tôt, avait fini de me rassurer. Ce n’est donc pas le défi de ma soumise qui m’a décidé à accéder à sa requête mais bel et bien le fait que c’était son envie, son fantasme. Il est normal que je doive lui offrir cela. C’est mon rôle aussi. La comprendre, la guider, la protéger dans son évolution. Si je la pousse dans ses limites, je dois aussi l’aider à atteindre ses envies. Dans cette démarche de trio HHF je n’ai qu’une véritable exigence : l’esprit de l’autre gars. Je voulais absolument trouver un pratiquant du bdsm d’une part mais en plus, je voulais être certain qu’il ne verrait pas ma soumise comme un sac à foutre. Mon exigence est de trouver une personne qui serait fasciné, qui comprendrait ce que représente la beauté de la soumission, la force que cela demande. Pour mon ego, je dois l’avouer, je devais trouver un homme compréhensif qui accepterait de jouer le rôle d’assistant. Un dominant expérimenté, voir usé, ne me convenait pas. Je ne suis pas là pour passer le permis de conduire avec un examinateur. Je voulais que tout le monde se sente à l’aise dans son rôle. Nous avions encore en tête l’échec d’un éventuel premier trio (cf. l’abruti, le dom et la soumise) qui ne s’est pas fait et il parut nécessaire de bien calibrer le choix et la rencontre. Ainsi j’écris le scénario que j’estimais idéal et le soumettais à ma soumise qui donna son accord. Ensuite, il suffit d’aller sur internet…Et je savais quelle difficulté cela pouvait représenter face à la horde des « messieurs tout seul ». Malgré le texte de mon annonce particulièrement restrictif, quelques candidats se présentèrent. Un seul émergea du lot. Les différents dialogues, voire trilogues, menés me confortait dans sa candidature. Vint le soir de la rencontre…. Amant alterna camenæ*Rendez-vous prit dans un bar. Ma soumise oscille entre nervosité et joie ce qui la rend une peu rebelle. Elle n’est pas du tout dans l’état d’esprit requis. L’homme est jeune et grand, l’air doux et sympathique. Je l’ai sélectionné avec précision. Sans trop poser de questions au final. Juste en discutant pour voir s’il évitait les pièges. Vous savez « le naturel revient au galop » et il est important pour moi que dans sa tête l’homme comprenne la force et le don d’une soumise et qu’il ne voit pas une salope facile. Je n’insisterais jamais assez là-dessus.
Nous nous installons autour d’un verre. On parle à la fois de choses banales mais aussi de sujets plus bdsm. Il a certainement la nette impression de passer un examen. J’essaie de le décontracter mais mon ton reste un peu inquisiteur. On laisse la parole à Gwen qui avoue qu’elle a du mal à rester à sa place. Elle est belle et souriante tout se forçant à rester réservée. Mon attitude est tout le contraire des aventures précédentes où je nous laissais entrainer par le courant. Non, là je tiens la barre. Je sais où nous allons et comment. A un moment, je décide qu’il est temps. Je fais signe à Gwen. Sa respiration se bloque un instant et elle se lève dans un « oui maître » susurré. Nous restons, mon acolyte et moi, à table tandis qu’elle retourne à l’hôtel se préparer. Elle a des instructions précises. Nous continuons de discuter et je lui rappelle les choses sur lesquelles il faut faire attention et puis je le laisse s’exprimer. Curieux aussi de découvrir un personnage intéressant. Il évoque ses expériences. Un sms de ma soumise « je suis prête maître » auquel je réponds « nous finissons la discussion et nous arrivons ». Quelques minutes plus tard nous nous dirigeons à notre tour vers la chambre d’hôtel. Ambiance tamisée. Gwen est à genoux sur le lit habillée de noir, jarretelles et bandeau sur les yeux, sans collier. Nous restons debout et je demande à Gwen de se présenter. Elle descend du lit : « Bonjour monsieur, je suis la soumise de Maître Ethan. Je suis à votre disposition ». Je la félicite, lui met son collier et ajuste son bandeau. J’invite notre invité à s’assoir et à Gwen de se tourner, se cambrer, montrer ses atouts. Elle obéit sans hésitation et avec lenteur. Satisfait, je lui enlève son bandeau et lui demande de nous préparer à boire. Elle s’exécute avec un peu de maladresse voulant bien faire puis elle s’assied à mes genoux. Je lui caresse doucement les cheveux. Notre invité sort le matériel qu’il a emmené avec lui. Nous nous extasions sur les pompes à seins et sa cravache plus petite que la mienne mais très rigide. Nous discutons de manière conviviale mais je ne laisse pas ma soumise s’exprimer beaucoup. Je sens qu’elle doit rester dans sa peau de soumise et pas de femme libre sinon elle va se perdre. Une idée me vient. Je me lève et prend une assiette à soupe dans laquelle je verse le mojito qu’elle s’était préparée (je suis contre tout alcoolisme dans la pratique BDSM mais j’accède souvent à son vœu d’un mojito légers pour son plaisir). Et je lui ordonne d’aller laper son breuvage. Elle est magnifique à quatre pattes, le fessier offert à notre vue, bien tendu. Elle semble prendre beaucoup de plaisir à cet exercice car elle reste longtemps le nez dans son assiette. Notre invité semble ravi et fasciné par le fessier de Gwen. J’interrompt cette dernière et lui demande de revenir vers moi pour attacher la laisse au collier. Je propose ainsi à notre hôte de promener la petite chienne. Il prend la laisse et promène Gwen dans le long couloir avec zèle. Il la flatte tout en lui donnant des instructions. Revenus vers la table elle sirote encore un peu son breuvage dans sa gamelle improvisée. Il est temps de remettre le bandeau en place. La tension monte doucement quand je lui demande de se mettre debout et de prendre des positions de plus en plus indécentes où elle révèle tout son corps. Elle enlève son string, se place à quelques centimètres de l’invité toujours assis, se penche et offre à la vue son sexe et son cul en écartant ses fesses avec les mains. Très respectueux, il ne fait rien et attend que je l’invite à la caresser pour découvrir ses courbes. Il le fait avec beaucoup de douceur sans se précipiter sur son sexe en premier. Au contraire, il flatte ses formes, ses cuisses avec respect. Je suis content de mon choix, il a exactement l’attitude et le respect que je souhaite. Je la relève et nous sommes maintenant très près d’elle et nous découvrons son corps de manière plus sexuelle. Elle se laisse faire docilement et je ne peux qu’imaginer la sensation de quatre mains qui la palpe et la caresse de manière de plus en plus salace. Je n’oublie cependant pas, comme nous en avions convenu, de lui demander comment elle se sent et par une réponse en code couleur vert/orange/rouge. Pour le moment c’est un grand vert et l’exploration s’intensifie. Je vérifie et découvre que son sexe est légèrement humide. C’est suffisant à mon goût pour passer à quelques impacts. Je la fais se pencher en la soutenant et commence à lui donner une fessée douce. Chacun un globe, nous ne la corrigeons pas très fortement mais ses fesses commencent à rougir. Je recule un peu et lui demande de se remettre droite. Notre invité calque son attitude sur la mienne. Il lui est demandé de se déshabiller. Elle le fait avec douceur. Là debout, elle ne porte plus que son porte jarretelle et expose son ventre plat, sa taille fine et sa magnifique poitrine. On s’attarde sur ses seins et optons pour essayer les pompes à mamelons. Je sens Gwen se raidir. Il faut dire qu’elle a le téton sensible. Nous nous amusons à les placer, les retirer et les remettre en accentuant la pression. Elle s’en sort bien. Le deuxième homme la félicite mais mon ton devient plus froid. Bien que je sois fasciné par sa beauté et son aura, j’estime qu’il est nécessaire de la plonger un peu plus profondément dans un état de sujétion. Je lui ordonne de s’assoir sur le lit. Je pose ma main sur sa gorge et instantanément Gwen se met à suffoquer de peur. La simple présence de ma paume sur son cou gracile l’a fait paniquer. J’invite notre invité à faire de même. Tout en rassurant Gwen et l’encourageant à respirer normalement. Elle sait et je sais qu’elle ne craint rien. Mais cette douce torture est toujours efficace avec elle et la plonge dans une exquise torpeur. Vous qui lisez, vous vous percevez que je suis très descriptif dans mon analyse. C’est ce qui se passe dans ma tête à ce moment là. Je reste aux aguets, attentif au déroulement et aux détails. Mais je ne peux m’empêcher de noter que Gwen rayonne de beauté dans une attitude docile. C’est le moment de la mettre à quatre pattes sur le lit. Je présente à notre invité notre propre matériel et lui propose pour la suite de choisir des liens: menottes cuirs, cordes, … Je lui présente une paire d’attaches en néoprène et velcro qui a la particularité d’être efficace, confortable et facile à utiliser. Ce système permet très simplement d’attacher les poignets aux cuisses ou aux chevilles. Chacun d’un côté nous l’entravons. Les rôles sont établis de manière naturelle. Lui la rassure pendant que je deviens plus dur dans ma façon d’agir. Non sans oublier de lui demander comment elle va. Elle est magnifique, la tête sur le lit, les fesses rondes et offertes. Il semble particulièrement fasciné par ce que ma soumise et moi estimons être un léger défaut : sa petite culotte de cheval. Il effleure d’un regard fasciné ses rondeurs et avoue qu’il trouve cela particulièrement attractif. Je suis pantois devant le regard fasciné de notre invité sur les fesses de Gwen. Un déclic se fait dans ma tête. J’aime ma soumise malgré ses quelques petits défauts. Et là d’un seul coup, je me mets à aimer ses défauts qui n’en sont plus. Ils deviennent une caractéristique de ma soumise. Une raison de plus de la chérir entièrement. Et c’est bizarrement cet instant qui transforme mon vécu de cette soirée. Je ne sais pas pourquoi mais je me sens beaucoup plus zen. Choix de matériel à nouveau : martinet, cravache. Je lui demande d’essayer la sienne et lui de tester le martinet qu’il a rarement pratiqué. Je commence à lui montrer les différentes possibilités : fouettage, plaquage, moulinet avec l’application de différentes forces. Gwen serre les dents et gémit. C’est au tour de notre invité qui y va moins fort que moi en s’accommodant au matériel. Je pense à faire attention à la longueur de la séance d’impact car dans ce cas, même si la force est moindre, le nombre de coups est multiplié par deux. Gwen me reprochera le lendemain que ce ne fut pas assez long d’ailleurs. Elle s’est bien habituée aux jeux d’impact. Nous passons à la cravache et les coups deviennent plus précis et plus charnels en effleurant et titillant son sexe. Mes doigts commencent à la caresser plus précisément. Je n’oublie pas l’aspect domination psychologique en faisant une parenthèse humiliante. Nous observons de très près l’anus de ma soumise. - Je souhaite ton avis d’expert en la matière. Gwen n’apprécie guère la sodomie en prétextant que c’est douloureux. Moi je dis que son cul est parfait pour cela. Qu’en pense-tu ? - Tout à fait d’accord. Il est fait pour cela. Il s’ouvre déjà et ne demande que ça. Puis s’adressant à Gwen : - C’est dans la tête mais pas physique. Tu vas arriver et apprendre à aimer. J’ai promis à Gwen de ne pas forcer son petit trou mais il était évident que j’allais aborder le sujet. Nous détachons Gwen et mes gestes deviennent un peu plus rudes. Je la prends par les cheveux pour la faire descendre du lit et la mettre à genoux. Je baisse mon pantalon et lui plante mon sexe dans la bouche. Elle se met au travail presque avec gourmandise. Je l’encourage en lui rappelant qu’un inconnu la regarde faire. Je commence à l’insulter de belle petite salope tout en enfonçant mon sexe tendu au fond de la gorge. Je fais signe à notre invité de me rejoindre et de baisser son pantalon et caleçon. Je dirige sa tête vers son sexe et elle se met à l’ouvrage. Elle est comme en état de trance. Il la félicite et lui prend la tête doucement pour lui faire avaler sa queue. Il lui rappelle cependant de ne pas oublier de me branler pendant qu’elle le suce. Elle se perd un peu ayant du mal à faire les deux choses en même temps. Je deviens plus abrupte en la faisant passer de queue en queue soudainement et en l’insultant copieusement. - Suce bien. Alors tu es heureuse petite salope d’avoir deux queues pour toi ? Elle se perd en oubliant à chaque fois de continuer de branler le sexe qu’elle ne suce pas. Je la stoppe en la bifflant. Mon ton parait en colère et elle perd pied. Si elle savait, qu’en fait, je la trouve extrêmement belle dans cet état. J’adore la pousser dans ses retranchements. Et je découvre qu’elle est particulièrement resplendissante à genoux en train de satisfaire deux sexes. Mon ton devient plus doux, à la fois pour lui demander si tout va bien et en même temps pour l’encourager à profiter de ce moment. Changement de position, elle se retrouve sur le dos pour une récompense. Je propose à notre invité, s’il le désire, de la lécher. Il ne se fait pas prier et commence à langotter Gwen avec ferveur. Je la laisse profiter quelques temps de cela en l’embrassant et lui caressant doucement le visage et les seins. Puis je lui présente à nouveau mon sexe et lui baise la bouche. Elle met beaucoup d’attention à me sucer. Quelle bonne soumise. Être maître a ses privilèges, je décide d’ouvrir le bal. A nouveau à quatre pattes, je pénètre ma soumise tandis qu’elle prend en bouche à nouveau mon assistant. Elle trouve le rythme difficile entre les coups de reins et la queue qu’elle doit avaler mais elle s’en sort. Au bout d’un moment, nous échangeons de place. Ce moment que je pensais difficile pour moi, se passe bien. Car je trouve Gwen resplendissante et méritante. Toujours les yeux bandés, elle se fait prendre par l’inconnu. Autre manière de faire. Je reprends ma place dans sa bouche. Je décide qu’elle doit jouir mais elle est tellement concentrée par nos assauts, qu’elle en oublie son plaisir. Je l’installe confortablement sur le dos et c’est à mon tour de la lécher. Pendant que l’assistant lui fait faire quelques exercices de suffocation. Je note que ma langue et la chatte de ma soumise se connaissent bien et se retrouvent toujours avec un plaisir partagé. Elle monte vite et se met à jouir assez fortement et s’écroule. Nous la laissons reprendre ses esprits. Ce sera une pause puis la reprise des hostilités où elle a de nouveau droit à quelques exercices et positions différentes. Puis, elle doit nous satisfaire et obéir aux ordres. Je m’aperçois que ses gestes deviennent mécaniques. Je lui demande si ça va. Elle dit que oui mais semble épuisée. Je décide de clôturer la soirée. Je l’enveloppe dans la couette et se laisse faire comme un bébé. Elle est émotionnellement et physiquement épuisée. Elle demande pardon mais nous la rassurons et la félicitons. Notre invité, parfait gentleman jusqu’au bout, s’éclipse rapidement. Nous nous remercions mutuellement. Je prends alors soin de mon extraordinaire soumise en la massant, l’embrassant et en la câlinant. Je reprendrais possession d’elle un peu plus tard. Une des choses qu’elle m’avait demandées. Une première qui fut une révélation pour moi. Le lendemain, j’ai senti que notre couple était encore plus solide que la veille. Pour elle ce fut plus compliqué. Elle était fatiguée et se posait des questions. Elle avoue avoir appréciée la soirée mais que cela faisait d’elle ? Ses traumas reprenaient d’assaut sa conscience l’accusant d’être une trainée. Je lui ai expliqué qu’elle n’était absolument pas cela. Il faut tourner la page du passé, s’en détacher. Quels que soit les raisons, qu’elle aime le bdsm ou le libertinage, c’est son esprit et corps d’adulte qui s’exprime. C’est le moment de l’Acceptation, avec un grand A. Cette barrière qu’il faut franchir pour qu’elle vive en toute harmonie sa sensualité et apprécier son rôle de compagne soumise. Mon diamant doit accepter de resplendir. Elle n’est plus un caillou. Elle est même une déesse. Des images d’elle dans les diverses postions sont toujours vivantes en moi et je n’ai jamais trouvé une femme aussi belle que ce soir-là. Ethan * Amant alterna camenæ : « Les Muses aiment les chants de deux voix qui s'alternent. » Virgile, Les Bucoliques, 3, 59. 9a (« …Bon, ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton. » Roi Loth, Kaamelott, Livre IV) Illustration : Sérénade à trois, Ernst Lubitsch,1933
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Ethan, adepte du BDSM, dominant, explorant une philosophie humaniste au travers d'une pratique socialement en marge. Archives
Novembre 2023
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