Il y a des choses qu’on apprend un peu par hasard et qu’on réinvente faute d’information. Ce fut le cas pour moi pour ce qu’on appelle « le cadre ». A l’époque, je communiquais sur un rezosocial avec quelques amis dominants et nous devisions des meilleurs moyens d’éduquer sa soumise à distance. Est apparue la notion de « cadre », un programme quotidien à suivre du matin au coucher par la soumise. On s’échange quelques « trucs ». De mon côté j’ai établi un planning sur une feuille Excel, non sans expliquer le pourquoi à ma soumise. Je ne vais pas évoquer ici les séances à distance en direct. Mais seulement la planification. L'utilisation d'une base pour discipliner, contrôler et faire évoluer sa soumise. C’est le moment de lier imagination et réflexion.
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Mes chers enfants, Je comprends tout à fait vos engagements écologiques ainsi que vos reproches sur, je cite, « vous les vieux qui ont détruit la planète ». Ainsi après avoir été totalement convaincu par vos arguments imparables, j’ai pris des décisions dont je suis sûr que vous apprécierez la rectitude. Tout d’abord, concernant les économies d’énergie consommant « du carburant de fossiles ». Je prends acte qu’il est nécessaire de réduire notre empreinte carbone. Ainsi je viens d’annuler le voyage pour Marrakech et nous n’irons pas non plus à l’ile Maurice. Par contre nous irons à la réunion. Celle ayant pour sujet « Greta, la sauvatrice du monde » menée par Djustyne Orossi au hameau du tepee des Bauges (c’est comme les Vosges mais encore moins connu).
Texte de 2017 qui est resté dans les brouillons et que j'ai oublié de publier. Alors : humour, légèreté... Quelques indices pour reconnaître une soumise dans la vie quotidienne :
Illustration :Les Tontons Flingueurs, Georges Lautner, 1963 Je sais que ce texte ne va pas plaire à tout le monde. Mais il ne faut pas le voir comme un jugement sur ce que je n’aimerais pas (au conditionnel) mais sur ce qui me fait encore et toujours tilter. Par exemple si je dis que mon dessert préféré est la forêt noire, cela ne veut pas dire que la tarte aux framboises est moins bonne. Et d’ailleurs, il m’arrive d’y gouter. Donc lisez cela avec un certain second degrés. Comme une tentative de recherche de son propre goût. Pourquoi aime t’on le poireau et pas le cœur d’artichaut ? Sachant que quelquefois c’est le hasard qui nous fait goûter une vinaigrette originale et attirante quand on voit arriver une simple laitue. Bref, je vais énumérer les quelques types de femmes auxquelles je ne peux pas résister car elles représentent des graals, des forêt noires. Et non pas des trophées car je ne fais pas de compétitions. Je ne cherche pas à être numéro 1 de quelque chose. Mais dans ma quête libidineuse BDSM, pour ne pas être un mec qui accepte tout et n’importe qui, je me limite à ce que j’appelle les rencontres d’exceptions. Elles ne se racontent pas toutes, hélas, mais ces moments sont pour moi des rencontres extraordinaires et donc difficilement refusables. Ce qu’il ne faut pas dire pour faire semblant de ne pas passer pour un clébard. Bon, clébard certes. Mais un clébard qui veut des croquettes spéciales. Certains d’entre vous doivent être familier du concept de Personna. C’est du marketing. On crée de toute pièce un personnage fictif à qui l’on attribue un âge, un métier, des habitudes, aptitudes, envies, etc. C’est devenu pratiquement un parcours imposé pour personnaliser un type de cible marketing et faire comprendre le choix d’une campagne publicitaire, commerciale ou de communication à un client. C’est une des techniques conçue aussi pour dépasser le concept des CSP (Catégories Socio-Professionnelles) qui datent et qui ne vaut plus grand-chose car il se basait uniquement sur les métiers et les revenus. Une des raisons pour lesquelles les personnas me sortent par les yeux c’est l’utilisation détournée qu’en ont fait des élèves du BTS au Master en marketing, design en tout genre, etc... Ils tordent les personnas pour qu’ils correspondent à la stratégie ou au produit qu’ils ont inventé. Mais créer un martien sans bras ne justifie pas la création d’un téléphone non tactile. Bref, tout ça pour expliquer d’où vient l’inspiration de l’article qui suit : j’ai créé des personnas plus vrais que nature dans le BDSM. Ce ne sont que des personnages et toute ressemblance avec des personnes existantes serait fortuite. Je répète c’est fictif, exagéré…Dans l’idée des étudiants qui pensaient nous prendre pour des lapins de trois semaines lors des corrections. Bref, humour, dérision, second degrés… Et si je vous disais que la base même de nos pratiques est fausse ? Genre totalement fausse. Vous me diriez : de quelle base tu parles ? (enfin les doms me diraient ça, les soums me diraient « puis-je vous demander respectueusement à quelle base vous faîtes allusion ? ». Et je dirais : le vocabulaire. Le titre même qui évoque ce que nous faisons a une origine frelatée. Je parle de l’acronyme BDSM et son ancêtre le SM. Presque chaque lettre est une erreur, un contresens, un mensonge. Mais aussi d’autres mots comme primal, kink… Et je vais vous expliquer pourquoi… (Je trouve que cela fait un peu Pierre Bellemare cette introduction. Idéal pour un podcast). Et comme, mon enquête a été longue et qu’il y a beaucoup de choses à expliquer, je vais créer une section pour ce faire. Le but n’est pas de casser les fondements du BDSM. Au contraire. Je peux vous donner les conclusions d’ors et déjà. On s’en fout du nom de nos disciplines. On pourrait utiliser impactisme, entremêlage coordonnée, doloriste nocturne, sigisbée punisseur , disciplineur d’indocile, obéisseur servile, spermovorisme contraint, claquedermiste, marqueuriste badineur, contraignantiste ligatureur, souverainiste ordonifère, encordiste nipponien, … Ce qui compte c’est d’avoir un langage commun pour se comprendre. Reste qu’il est intellectuellement et certainement culturellement intéressant de savoir de quelle glaise sémantique nous sommes issus. Cela permet encore plus de se positionner dans notre monde, l’esprit éclairé, face à la plèbe inculte de la bien-pensance. Nous allons commencer par le gros morceau : le S. Plongez avec moi dans les méandres de l’Histoire. Vite, vite, viens voir, il y a la checklist d’Ethan Dom ! A l’origine de ce blog, il y a une démarche personnelle. Mais en sus d’évoquer ma paire, il y a une volonté de partager avec mes paires. Or je n’ai jamais étudié ni réfléchis à mon audience. Il s’avère que selon le courriel reçu et vos commentaires (toujours dans la bienveillance, merci), je me suis aperçu que beaucoup parcouraient mes écrits dans le but d’obtenir des réponses. Je croise quelques commentaires de soumises aguerries qui ont cumulées quelques déboires. Mais la plus grande partie sont des lectrices « débutantes » qui se posent la question « j’ai envie mais comment puis-je faire ? » ou « comment reconnaître le maître idéal pas collant mais qui s’occupe de moa ? ». Ce sont les deux principales questions. La réponse à la seconde question est simple : les bons maîtres sont pris ma bonne dame. Mais si vous en voulez un excellent, je peux vous trouver un créneau en 8, entre 21h et 23h. Pouf, pouf…Je reprends après cette galéjade égotique. Je savais que j’attirerais votre curiosité par ce titre racoleur qui révèle les sombres pensées de quelques mauvais dominants. Retour sur les Pervers Narcissiques et les doms omnipotents. Commentaire de Everas sur le texte de manipulation mentale : les pervers narcissiques. « En lisant votre article j’oscille entre oui, non, oui, non. Je vis ma première expérience BDSM et comme j’ai eu deux relations personnelles avec des PN, je suis un peu sur mes gardes. Certaines choses me posent question et je me dis que ça fait partie de son rôle de Dominant… Comment savoir, quand on a aucune expérience, comment se comporte un Maître sain et quand ça devient pas normal, abusif ? Un autre point qui me pose question c’est l’attirance pour le BDSM alors qu’on a souffert comme victime de PN déjà par le passé ! » L’ondinisme, plus communément appelé uro (urolagnie)…Ni ma soumise, ni moi ne sommes particulièrement fans de cette pratique. Et pourtant je l’ai utilisé assez régulièrement et dès le début de notre relation. Face aux interdits de l’éducation et comme le dit ma soumise « le pipi c’est sale », nous ne voyons pas cela comme quelque chose d’attirant. Force est de constater que c’est un outil puissant de domination. A notre seconde rencontre, j’avais fait pisser ma chienne en se rendant à quatre pattes aux toilettes avec laisse et collier pour uriner dans la douche. Avec les phrases humiliantes qui accompagnent cette action, l’animalisation de la soumise est toujours un succès. Depuis, nous avons eu l’occasion de sortir en pleine nature pour ce faire ce qui est plus appropriée pour une chienne. Dans la Discipline, la maitrise du droit de miction est quasiment un passage obligé. Dans les sessions 24/24, elle doit demander pour utiliser et répondre au téléphone, se changer, manger, boire et aller aux toilettes. Dans ce dernier cas, je demande souvent qu’elle est son envie sur une échelle de 0 à 5 et je décide si oui ou non je la laisse aller. Lors des sessions bondage et/ou sexuelles là aussi le travail sur la vessie est intéressant. En effet, l’envie d’uriner à tendance à bloquer la jouissance. Toutes les personnes ne sont pas égales sur ce sujet. Mais la plupart du temps il y a une frustration due au simple fait que le maître autorise sa soumise à jouir, ou qu’il la force par un objet vibrant, et qu’elle n’y arrive pas parce qu’elle a envie d’uriner. |
Auteur
Ethan, adepte du BDSM, dominant, explorant une philosophie humaniste au travers d'une pratique socialement en marge. Archives
Novembre 2023
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